Affaire Esther Yoro : la disparition choc qui a secoué la Côte-D’ivoire et dévoilé l’envers du décor

L’histoire a fait trembler les réseaux ivoiriens pendant plusieurs jours. La disparition de Yoro Esther, la fille de la chantre gospel Lyah, s’est transformée en un véritable feuilleton national mêlant émotions, incompréhensions, prières, accusations et révélations. Retour sur une affaire qui a tenu tout le pays en haleine.

Le mercredi 12 novembre 2025, Esther, élève au Lycée Jeunes Filles de Dabou, ne rentre pas à la maison après les cours. Sa mère, la chantre Lyah, figure respectée du gospel ivoirien, sonne l’alerte. Elle lance des appels à l’aide, se rend dans des maisons inachevées, fouille les environs et finit par saisir la police.
Très vite, les réseaux sociaux s’enflamment : affiches de recherche, appels à la mobilisation, lives, prières… La disparition de la jeune lycéenne devient une affaire nationale.
Trois jours plus tard, un tournant surprend tout le monde : une vidéo fuite. On y voit Esther… non pas séquestrée ou en danger, mais dans une résidence, en compagnie de jeunes, riant, dansant, partageant de la nourriture.

Le retour d’Esther et l’explication de la chantre Lyah
Esther est finalement retrouvée saine et sauve le 15 novembre.
Selon sa mère, elle n’était pas dans un hôtel comme l’ont affirmé certains, mais dans la maison d’une connaissance située non loin de son école. Une camarade l’aurait invitée à un anniversaire, organisé par un “tonton”. La soirée ayant duré plus longtemps que prévu, la jeune fille n’aurait pas osé rentrer par peur des réactions à la maison.
La chantre Lyah, brisée mais soulagée, s’exprime ensuite publiquement :
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Elle admet que sa fille a certes “fauté”, mais appelle à la compréhension : « C’est une adolescente, elle a été influencée. »
- Elle remercie les Ivoiriens pour leur immense solidarité et demande pardon pour la confusion causée par cet épisode.
Au final, l’essentiel demeure : Esther est saine et sauve.
La chantre Lyah a choisi l’apaisement plutôt que la colère, le pardon plutôt que l’humiliation.
Et la Côte d’Ivoire, une fois de plus, a montré sa capacité à se mobiliser pour un enfant en danger, réel ou présumé.

