Arrestation de l’artiste ivoirien, Débordo Leekunfa

L’artiste Débordo Leekunfa, icône du coupé-décalé, a été arrêté puis déféré au parquet avant d’être écroué à la MACA, le célèbre pénitencier d’Abidjan. Une chute brutale, survenue à la suite d’une série de plaintes qui ont fini par rattraper la star. Retour, point par point, sur ce feuilleton judiciaire qui captive toute la Côte d’Ivoire.

Tout commence par une plainte pour diffamation, déposée par l’artiste Kerozen. En cause : une vidéo virale dans laquelle Débordo affirme que son collègue “a des armes”. Une déclaration interprétée comme grave, dans un contexte sécuritaire sensible.
Face aux critiques, Débordo tente d’éteindre l’incendie : il affirme qu’il parlait d’“armes musicales”, une métaphore sur la puissance de la musique. Une justification que les plaignants rejettent catégoriquement.
À cette première plainte vient s’ajouter une seconde, déposée par le promoteur Nama Bouaké, Débordo aurait violé un contrat en annulant un concert très attendu au Casino de Paris, provoquant pertes financières et tensions dans le milieu.

Le 12 novembre 2025, les choses s’accélèrent. L’artiste est interpellé par la PLCC, la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité.
S’ensuit une audition tendue, où Débordo doit répondre aux accusations de diffamation et de non-respect d’engagement professionnel.
Le lendemain, 13 novembre, il est déféré devant le parquet puis placé sous mandat de dépôt. Débordo passe alors sa première nuit derrière les murs de la MACA, désormais appelée Pôle Pénitentiaire d’Abidjan, un choc pour ses fans et pour le show-biz.

Entre clashs, accusations croisées et procédures judiciaires, l’arrestation de Débordo Leekunfa secoue la scène musicale ivoirienne. Ce qui semblait n’être qu’une sortie maladroite sur les réseaux sociaux a finalement déclenché une spirale incontrôlable, jusqu’aux portes de la MACA.
