DJ Arafat : six ans après, l’icône du coupé-décalé toujours indélébile 

DJ Arafat : six ans après, l’icône du coupé-décalé toujours indélébile 

Cinq ans après sa disparition tragique le 12 août 2019, DJ Arafat demeure une figure incontournable de la musique ivoirienne. Plus qu’un artiste, il est devenu une légende vivante du coupé-décalé, célébré chaque année par ses fans, ses pairs et l’industrie musicale africaine.

DJ Arafat, né Ange Didier Houon, trouve la mort à 33 ans dans un accident de moto à Abidjan. Sa disparition laisse un choc profond en Côte d’Ivoire : une star adulée comme lui était irrémédiablement partie.

Les hommages affluent, fans en larmes, stars de la musique africaine, dirigeants politiques , preuve de l’impact qu’il avait acquis.

Chaque 12 août, la mémoire du « Daïshinkan » est célébrée. En 2024, une marche blanche organisée par sa mère, Tina Glamour, réunit des milliers de fans devant le lieu de l’accident, vêtus de blanc et unis dans la nostalgie.

L’année précédente, les hommages montrent la même émotion intacte : “Arafat DJ, c’est notre frère… nous, on est avec lui dans nos cœurs”, affirment ses admirateurs.

Même après des années, l’influence de DJ Arafat reste omniprésente. Reconnu encore aujourd’hui comme la base du coupé-décalé, il inspire 90 % de la nouvelle génération d’artistes ivoiriens, notamment dans les genres émergents comme le biama ou le maïmouna.

Les plateformes musicales témoignent de cette visibilité : des millions d’écoutes, de vues et de partages confirment sa popularité durable.

Aujourd’hui, son héritage se structure institutionnellement. Sa fondation, Arafat DJ for Ever, œuvre pour perpétuer sa mémoire : exploitation de son image, projet de musée, propositions d’un festival annuel, et même une rue d’Abidjan rebaptisée en son honneur.

Ces initiatives montrent l’immortalité d’un artiste devenu patrimoine culturel.

Plusieurs artistes rendent encore hommage, comme Hilary qui a exprimé à quel point DJ Arafat avait « boosté la visibilité » de nombreuses carrières :

« DJ Arafat, le catalyseur… Il était énorme, c’était une icône. »

Six ans après sa disparition, DJ Arafat reste à la fois une icône vivante et un repère moral pour son pays. Il incarne la résilience du genre coupé‑décalé et une inspiration pour tous ceux qui y aspirent. Son héritage n’est pas figé dans le passé ; il continue de vibrer dans les cœurs, les playlists et les cérémonies qui lui sont dédiées.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Previous Story

Halima Gadji brise le silence : santé mentale, harcèlement et reconstruction

Next Story

Jackie Appiah : de la timidité à l’icône panafricaine 

Latest from Articles