L’ami d’Ester Yoro, Bérénice, fait des révélations explosives, le récit qui change toute l’histoire

L’affaire de la disparition de Yoro Esther, fille de la chantre ivoirienne Lyah, continue de déchaîner les passions à travers la Côte d’Ivoire. Alors que le pays croyait l’histoire terminée après le retour de la jeune fille, un nouveau rebondissement vient raviver les débats : le témoignage choc de son amie Bérénice Zadi, adolescente de 14 ans, qui était à ses côtés durant ces quatre jours de disparition.

Bérénice Zadi, élève de troisième, se présente comme la “petite sœur” d’Esther. Les deux jeunes filles sont proches, complices et scolarisées dans le même établissement.
Mais le 12 novembre, leur journée prend une tournure inattendue.
Selon Bérénice, tout commence par un simple contretemps : un problème de chaussure d’Esther. Elles traînent, elles attendent… puis un appel change tout. Celui du “chéri” d’Esther, un jeune homme d’une vingtaine d’années, première bombe du témoignage.
Il vient les chercher. Pas pour aller à l’école, mais pour les emmener dans un maquis.

Dans ce maquis, l’ambiance s’installe. Le jeune homme paie boissons et nourriture. Il s’absente quelques instants. Esther encourage Bérénice à boire.
Bérénice dit qu’elle ne boit pas, mais elle fait confiance. Résultat : vertige, malaise, confusion.
Quand le jeune homme revient, il propose qu’elles rentrent. Mais là encore, revirement, Esther refuse, disant avoir peur de la réaction de sa mère, la chantre Lyah.
Une décision impulsive tombe alors : passer la nuit dehors pour éviter les reproches. Une nuit… qui deviendra quatre jours de disparition.
Quatre jours cachées dans une maison inachevée
Bérénice raconte que les deux adolescentes se sont installées dans une maison inachevée, loin du confort et de la sécurité.
Elles y seraient restées sans manger, sans boire, sans se laver.
Pour elle, ce n’était pas de la fête, mais une fuite. Une mauvaise idée qui se transforme en cauchemar, entre peur, honte et silence.
Lorsque la pression médiatique explose et que les familles s’affolent, elles finissent par rentrer le samedi.

Bérénice explique qu’elle ne voulait pas “qu’on la regarde trop”, qu’elle est de nature calme et timide. Elle redoute désormais de retourner à l’école, tant l’affaire a pris de l’ampleur.
Ses parents, choqués par le tollé, l’ont rappelée à Abidjan pour comprendre et calmer la situation.
Du côté d’Esther, les autorités éducatives et policières ont été fortement impliquées, preuve de la gravité qu’a prise la disparition.


